Chaos ( French: Chaos: Une Romance Paranormale De Harem Inversé ) - Translation Example 26

————— Original Text —————

Gabriel

I was so fucking angry. I stormed out of the room after the spirits left. Five hundred years of being treated like shit by the magical community, all the while most of those people had their own deals with demons. This Silvaria was clearly a respected witch or she wouldn’t be on the board of the Library of the Profane. Look what she did with it. It was so fucked up she’d gained that much power, and I couldn’t even get a job in the magical community.

I was sitting on one of the Library of the Profanes balconies and just glaring at the grounds. It was beautiful out here. The flowering jasmine grew everywhere and I could spot herbs and flowers meant for spells all over the place. There was a tall rowan tree at the entrance for protection. I could smell the heady scent of the flowers mixing from up here.

It was hard to believe this was a mass grave. The only way anything could have grown on cursed grounds like this was if the spirits were happy. No one had any reason to think any of the shades here hated their lot because nothing was dying.

The balcony door opened, and Ripley joined me. She handed me a cold beer and took the chair next to me. I didn’t really want to be alone, but I was used to it. I didn’t have anyone to talk about this shit with. My family just accepted it and went about their menial human jobs. If I complained, they told me it was just our lot in life, and we couldn’t change it.

“That was fucked up,” Ripley said, sipping her beer.

I wrenched the cap from mine and took a huge sip.

“What do you intend to do with what you’ve learned?”

“I’ve never liked Silvaria. She’s one of those uber-wealthy witches who can trace their lines all the way back to Salem and even further back, she has ties to old royalty in Europe. She doesn’t see being on the board as a position of honor she needs to take seriously. It’s all just bragging rights for her.

“I love this place. My sister is the lead curator at the Museum of the Profane. We both graduated from the Academy. My family didn’t come from a famous line, and my parents weren’t wealthy. They gave us scholarships to the Academy of the Profane, and we had to fight to get our jobs.

“We weren’t the top choices. They would have wanted someone from one of the ancient lines or someone who came from old money. If it had been up to the boards instead of the spirits, Ravyn and I never would have been invited to the academy, and our applications wouldn’t have been given a second glance.

“There’s so much fucking snobbery in the magical community, and a lot of those hypocrites are up to far worse shit than what they shun people for. I’ve had some desperate people come in here to get curses broken, and they refuse to name who did it. Draw your own conclusions.”

I should have been angry at what she just said. Yeah, she didn’t have some ancient lineage or money, but they still gave her more chances to succeed than I was ever given. I wasn’t angry with her though, she couldn’t help that any more than I could help how people reacted to me.

“Is that why you didn’t even react when you found out who I was? Most people do it to my face, but some people try to hide it. It always slips right before they put the mask on. You could have seen the name John Smith based on your reaction.”

————— Translated French Text —————

Gabriel

J'étais tellement en colère. Je suis sorti de la pièce après le départ des esprits. Cinq cents ans à être traité comme de la merde par la communauté magique, alors que la plupart de ces gens avaient leurs propres accords avec les démons. Cette Silvaria était clairement une sorcière respectée sinon elle ne serait pas au conseil de la Bibliothèque du Profane. Regardez ce qu'elle en a fait. C'était tellement perturbant qu'elle ait acquis autant de pouvoir, et moi je ne pouvais même pas trouver un emploi dans la communauté magique.

J'étais assis sur l'un des balcons de la Bibliothèque du Profane, fixant simplement le terrain. C'était magnifique ici. Le jasmin en fleur poussait partout et je pouvais repérer des herbes et des fleurs destinées aux sorts un peu partout. Il y avait un grand sorbier à l'entrée pour la protection. Je pouvais sentir le parfum enivrant des fleurs se mêlant d'ici.

C'était difficile à croire que c'était une fosse commune. La seule manière pour que quelque chose puisse pousser sur des terres maudites comme celles-ci était si les esprits étaient heureux. Personne n'avait de raison de penser que l'un des spectres ici détestait son sort puisque rien ne mourait.

La porte du balcon s'ouvrit, et Ripley me rejoignit. Elle me tendit une bière froide et prit la chaise à côté de moi. Je n'avais pas vraiment envie d'être seul, mais j'étais habitué. Je n'avais personne avec qui discuter de cette merde. Ma famille se contentait d'accepter et de continuer leurs jobs humains insignifiants. Si je me plaignais, ils me disaient que c'était notre destin et qu'on ne pouvait rien y changer.

“C'était perturbant,” dit Ripley, en sirotant sa bière.

J'arrachai le bouchon du mien et pris une énorme gorgée.

“Que comptes-tu faire de ce que tu as appris?”

“Je n'ai jamais aimé Silvaria. C'est l'une de ces sorcières ultra-riches qui peuvent retracer leurs lignées jusqu'à Salem et encore plus loin, elle a des liens avec de vieilles royautés en Europe. Elle ne voit pas sa place au conseil comme une position d'honneur qu'elle doit prendre au sérieux. C'est juste une question de droits de vantardise pour elle.

“J'adore cet endroit. Ma sœur est la conservatrice en chef du Musée du Profane. Nous avons toutes les deux été diplômées de l'Académie. Ma famille ne venait pas d'une lignée célèbre, et mes parents n'étaient pas riches. Ils nous ont offert des bourses pour l'Académie du Profane, et nous avons dû nous battre pour obtenir nos emplois.

Nous n'étions pas les premiers choix. Ils auraient préféré quelqu'un issu de l'une des lignées anciennes ou quelqu'un venant d'une vieille famille fortunée. Si cela avait dépendu des conseils au lieu des esprits, Ravyn et moi n'aurions jamais été invités à l'académie, et nos candidatures n'auraient pas été examinées une seconde fois.

“Il y a tellement de snobisme dans la communauté magique, et bon nombre de ces hypocrites sont impliqués dans des affaires bien pires que celles pour lesquelles ils condamnent les gens. J'ai vu des gens désespérés venir ici pour faire lever des malédictions, et ils refusent de nommer qui les a jetées. Tire tes propres conclusions.”

J'aurais dû être en colère contre ce qu'elle venait de dire. Oui, elle n'avait pas une ancienne lignée ou de l'argent, mais on lui avait quand même donné plus de chances de réussir que celles que j'avais jamais eues. Je n'étais cependant pas en colère contre elle, elle ne pouvait rien y faire plus que moi je pouvais contrôler comment les gens réagissaient à mon sujet.

“Est-ce pour cela que tu n'as même pas réagi quand tu as découvert qui j'étais? La plupart des gens le font en face de moi, mais certains essaient de le cacher. Cela transparaît toujours avant qu'ils remettent le masque. Tu aurais pu voir le nom John Smith d'après ta réaction.”