Mandorlinfiore And The Dragons Of Zonza ( French: Mandorlinfiore Et Les Dragons De Zonza ) - Translation Example 30
————— Original English Text —————
The King’s Men piled Mandorlinfiore onto his own horse and the party fled the restaurant. The stockade of trees parted, and they galloped in the direction of the City of Zonza.
They were followed out by a stream of ghosts and once-enchanted people, who were regaining their former solidity and sense.
Above them, the King of the Animals roared and cursed, stamped, and snorted. He caught up some of the smaller trees and sent them spinning over the top of the rampaging forest.
The trees fought back, closing the circle, and turning the inn to dust beneath their roots. They sought to crush the King of the Animals too and return him to the earth he came from.
For every tree the King of the Animals hurled to the back of the massed timber ranks he lost another square of ground. He raised himself up to twice the height of the tallest fir, but still they closed around him.
It is said that there is nothing more dangerous than a cornered animal, and the King of the Animals possessed all of the wiles and cunning, venom and snarl of the most fearsome creatures that roamed the earth.
With one leap he cleared the crush of trees and landed square in the road ahead of Belfioré and the column of refugees.
‘Aha!’ he bellowed, ‘So you want to take on the most powerful of the ancient Kings?’
The company’s horses stood absolutely still as if frozen to the spot, which they were.
‘Once the old trees have had their fun and gone back to sleep I will clap my hands and you will all return to your places in my re-made inn!’ roared the King of the Animals, ‘But first I think I must make the Princess pay!’
Belfioré dismounted and stepped forward. The King’s men protested but she signalled for them to be silent. Mandorlinfiore continued to snore.
‘Your Highness,’ she said, ‘may I speak with you?’
————— Translated French Text —————
Les hommes du Roi ont chargé Mandorlinfiore sur son propre cheval et la troupe a fui le restaurant. Le boisement s'est ouvert devant eux et ils ont galopé en direction de la Cité de Zonza.
Ils étaient suivis par un flot de fantômes et de gens autrefois ensorcelés, retrouvant leur solidité et leur raison d'être.
Au-dessus d'eux, le Roi des Animaux rugissait, maudissait, piétinait et soufflait. Il arrachait certains des plus petits arbres et les lançait en tourbillon par-dessus la forêt en marche.
Les arbres ripostaient, refermant le cercle, réduisant en poussière l'auberge sous leurs racines. Ils cherchaient à écraser aussi le Roi des Animaux et à le renvoyer à la terre dont il était issu.
Pour chaque arbre que le Roi des Animaux lançait derrière les rangs de bois massif, il perdait un autre carré de terrain. Il s'élevait jusqu'à deux fois la hauteur du sapin le plus grand, mais ils se refermaient toujours autour de lui.
On dit qu'il n'y a rien de plus dangereux qu'un animal acculé, et le Roi des Animaux possédait toute la ruse, le venin et le grognement des créatures les plus redoutables qui parcouraient la terre.
D'un seul bond, il franchit l'étau des arbres et atterrit juste devant Belfioré et la colonne de réfugiés.
"Ah !", rugit-il, "Alors vous voulez défier le plus puissant des anciens Rois ?"
Les chevaux de la compagnie restaient immobiles comme figés sur place, ce qu'ils étaient.
"Une fois que les vieux arbres se seront bien amusés et se seront rendormis, je claquerai des mains et vous retournerez tous à vos places dans mon auberge refaite !" rugit le Roi des Animaux, "mais d'abord, je pense que je dois faire payer à la Princesse !"
Belfioré descendit de cheval et s'avança. Les hommes du Roi protestèrent, mais elle leur fit signe de se taire. Mandorlinfiore continuait de ronfler.
"Votre Altesse," dit-elle, "puis-je vous parler ?"