Mandorlinfiore And The Dragons Of Zonza ( French: Mandorlinfiore Et Les Dragons De Zonza ) - Translation Example 73
————— Original English Text —————
Above the harbour, in his palazzo in the Citadel, the Count of Bonifacio is sweating over his accounts. With all of the improvements and maintenance works he has had to pay for with regard to the Port, he is finding it hard to meet the ever-increasing tax demands from the King of Zonza.
The Count has always looked after things at Bonifacio, much as his father, and his father before him. The Port had prospered for centuries. But now, times were hard. The King asked for more every year, while, it must be admitted, the Port buildings, the jetties, the lighthouse, the cottages, were all ageing, and the less gold the Count had to pay for the upkeep, the tattier things became.
As you might well imagine, the songs that reached the citadel of the King’s fortune only made the Count sweat the harder for fear of ever more demands on his purse. So, when word came that the King’s daughter, Princess Belfioré, was at his gate, all at once he began to wail. It took an hour for his manservant to calm him enough to face his unexpected guest.
‘Your Highness,’ he said.
‘Count,’ said Belfioré, ‘I should like to stay under your roof for a little while if I may?’
‘Of course, your Highness,’ said the Count, bowing low, ‘but I am surprised that you travel alone and with no horse?’
‘This is not an official visit Count,’ said Belfioré, ‘and I would be pleased if my Father were not to know I was here for the time being.’
‘As you wish Milady,’ said the Count.
‘And call me Belfioré,’ said Belfioré.
‘But,’ started the Count, ‘Belfioré? As you wish.’
‘I have decided to travel,’ said Belfioré.
————— Translated French Text —————
Au-dessus du port, dans son palais de la Citadelle, le Comte de Bonifacio transpire en s'occupant de ses comptes. Avec toutes les améliorations et les travaux de maintenance qu'il a dû payer pour le Port, il trouve difficile de répondre aux demandes fiscales toujours croissantes du Roi de Zonza.
Le Comte a toujours veillé aux affaires à Bonifacio, tout comme son père et son grand-père avant lui. Le Port avait prospéré pendant des siècles. Mais maintenant, les temps étaient durs. Le Roi demandait toujours plus chaque année, alors que, il faut l'admettre, les bâtiments du Port, les jetées, le phare, les chaumières, vieillissaient tous, et moins le Comte avait d'or pour l'entretien, plus les choses devenaient délabrées.
Comme vous pouvez l'imaginer, les chansons qui parvenaient à la citadelle sur la fortune du Roi ne faisaient que faire transpirer davantage le Comte de crainte de nouvelles demandes sur sa bourse. Ainsi, quand il apprit que la fille du Roi, la Princesse Belfioré, était à sa porte, il se mit soudain à gémir. Il fallut une heure à son valet pour le calmer suffisamment pour qu'il affronte son invitée inattendue.
"Votre Altesse," dit-il.
"Comte," répondit Belfioré, "j'aimerais séjourner sous votre toit pendant un petit moment, si vous le permettez ?"
"Bien sûr, votre Altesse," dit le Comte en s'inclinant, "mais je suis surpris que vous voyagez seule et sans cheval ?"
"Ce n'est pas une visite officielle, Comte," dit Belfioré, "et je serais heureuse que mon père ne sache pas que je suis ici pour le moment."
"Comme vous le souhaitez, Milady," dit le Comte.
"Et appelez-moi Belfioré," dit Belfioré.
"Mais," commença le Comte, "Belfioré ? Comme vous le souhaitez."
"J'ai décidé de voyager," dit Belfioré.