Santa ( French: Noël D'Un Flic ) - Translation Example 11

————— Original Text —————

They ate at the Caravaggio in Camberwell, Church Street. The last thing she wanted to talk about was the police or the mission ahead of them. She hadn’t realized her hunger as they both set about a traditional spaghetti.

“You know I feel like we’re those two dogs in Lady and the Tramp,” he said.

She laughed.

“Max, I’d have never put you down as a Walt Disney fan.”

“Hey, who isn’t when they’ve got kids? Justin loves that movie.”

“He’s a lovely young man.”

“Yeah, he is. It’s just been me and him for ten years.”

His expression was soft without even a trace of the persona he showed to the world. Even so she hesitated to poke into what might be still a wound. While she was thinking he spoke again, holding her with his deep eyes.

“I’m guessing you don’t want to ask me too much about him and my past with his mother. Don’t ever be afraid of me, Paula.”

“Look, I’m curious about you. Everyone needs to come out in their own time and that may be never. Whatever your feelings or actions around Justin, I would respect them.”

He took a deep breath and seemed to make a final decision to talk.

“She wasn’t perfect as a woman you know. I always knew that. She’d made herself something by using her charms and I’d pulled myself up with my fists. To be honest neither of us were the people we wanted to be, but we had ambition and determination. I respected and loved her for that. She’d been a porn star, but it’s no worse than punching a guy just because you get paid to do it.”

“I’d go along with that.”

“Her agent got her this film role and she became Azzura Vermillion. She chose the name ’cause she liked them from paint pots at school. I’ve always remembered that because it helps to see that everyone you meet was a naive, hopeful kid once, whatever they’ve become. She met this film director Romano Poxato. He was an international jet-setter dude who knew everyone and it simply overwhelmed her. She wasn’t a sophisticated girl.”

————— Translated French Text —————

Ils dînèrent au Caravaggio à Camberwell, sur Church Street. La dernière chose dont elle souhaitait parler était la police ou la mission qui les attendait. Elle n'avait pas réalisé sa faim alors qu'ils se mettaient à déguster des spaghetti traditionnels.

"Tu sais, j'ai l'impression que nous sommes ces deux chiens dans La Belle et le Clochard," dit-il.

Elle éclata de rire.

"Max, je ne t'aurais jamais imaginé comme un fan de Walt Disney."

"Eh bien, qui ne l'est pas quand on a des enfants ? Justin adore ce film."

"C'est un jeune homme charmant."

"Oui, il l'est. Ça fait dix ans que c'est juste lui et moi."

Son expression était douce, sans le moindre indice de la persona qu'il montrait au monde. Néanmoins, elle hésitait à s'aventurer sur ce qui pourrait encore être une plaie. Alors qu'elle réfléchissait, il parla de nouveau, la tenant captive avec son regard profond.

"Je suppose que tu ne veux pas me poser trop de questions sur lui et mon passé avec sa mère. N'aie jamais peur de moi, Paula."

"Écoute, je suis curieuse à ton sujet. Chacun doit se révéler à son propre rythme, et cela ne viendra peut-être jamais. Quelles que soient tes émotions ou actions vis-à-vis de Justin, je les respecterai."

Il prit une profonde inspiration et sembla prendre la décision définitive de parler.

"Elle n'était pas parfaite en tant que femme, tu sais. Je l'ai toujours su. Elle s'était façonnée grâce à ses charmes, tandis que moi, je m'étais construit avec mes poings. Pour être honnête, aucun de nous n'était la personne que nous voulions être, mais nous avions de l'ambition et de la détermination. Je la respectais et l'aimais pour cela. Elle avait été une star du porno, mais ce n'est pas pire que de frapper un gars juste parce que l'on est payé pour le faire."

"Je suis d'accord avec ça."

"Son agent lui a décroché ce rôle au cinéma et elle est devenue Azzura Vermillion. Elle a choisi ce nom parce qu'elle l'aimait bien, à cause des pots de peinture à l'école. Je m'en souviens toujours, car cela aide à voir que chacun que l'on rencontre était autrefois un enfant naïf et plein d'espoir, peu importe ce qu'il est devenu. Elle a rencontré ce réalisateur, Romano Poxato. C'était un homme du jet-set international qui connaissait tout le monde et cela l'a tout simplement submergée. Elle n'était pas une fille sophistiquée."